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From: Thierry.Bouche@ujf-grenoble.fr
Subject: Re: Maldoror
Date: Tue, 24 Mar 1998 10:50:40 +0100 (MET)
Concernant « Re: Maldoror », Eric Angelini écrit : « » > > L'italique du Cochin est atypique... (snip)

pour les gens qui voient point de quoi qu'on cause, Cochin italique est utilisé par le point ou l'express pour ses intertitres : une abomination. À l'inverse, Cochin romain a un côté un peu manniéré genre caractère de pub gravé sur bois : ça n'est pas un caractère de texte, mais ça n'en est pas très loin. J'ai eu entre les mains un Nicolas Cochin (URW) dont le romain était proche, mais l'italique plus normal (souvenir très vague).

Cochin italique est le caractère de prédilection pour carte de visite de malfaiteur (en général sur papier gras ;-). Avis absolument personnel, bien sûr ;-)

» >Faut-il CAPITALISER certains noms de fonte et d'autres pas?

je suppose que ça dépend surtout du contexte. Les fondeurs déposent leurs noms barbares, donc sont en général très attentifs à respecter leurs propres aberrations capitalistiques (AGaramondBoldItal, ...). Il n'y a a priori aucune raison de se laisser intimider : on peut s'amuser à distinguer un garamond du Garamond de 1540, voire de Claude Garamont.

Pour _Stratégie pour deux Jambons_, de Cousse, vous verriez quoi ? Une porchez ? Th. B. « et, quoique l'on pourrait mettre un point d'exclamation à la fin de chaque phrase, ce n'est peut-être pas une raison pour s'en dispenser ! » Comte de Lautréamont, 1869.